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Défendre l’emploi

Le droit d’alerte économique du CSE

À quoi ça sert et comment ça marche ? Lorsque les élus sont inquiets sur la situation économique de l’entreprise et/ou dès qu’ils estiment avoir connaissance de faits préoccupants pour la préservation de l’emploi dans l’entreprise, ils peuvent interpeller l’employeur pour lui demander des explications.

Cette procédure se déroule en 3 étapes :

  • Déclenchement du droit d’alerte par l’inscription à l’ordre du jour des questions préoccupantes avec demande d’explications à l’employeur,

  • Réponses de la Direction au cours de la réunion : l’employeur doit répondre aux inquiétude des élus. Si le CSE n’est pas rassuré, il peut nommer un expert-comptable du CSE pour l’assister,

  • Dans le cadre de sa mission, l’expert-comptable établit un rapport détaillé sur la situation de l’entreprise et propose des solutions. Le CSE peut alors décider de transmettre ce rapport aux actionnaires et au Conseil d’Administration qui devront lui apporter une réponse motivée.

L’INFORMATION DOIT PORTER SUR

Quels types d’événements justifient le lancement d’une procédure du droit d’alerte économique du CSE ? C’est la conjonction de plusieurs événements qui génère une situation préoccupante de nature à justifier une procédure de droit d’alerte comme par exemple :

Faits financiers : retard de paiement des fournisseurs, des salaires, des cotisations sociales, l’insolvabilité de clients importants

Faits économiques : pertes de clients ou de marchés importants, baisses des commandes

Faits techniques : dysfonctionnements d’outils de production qui entraînent du chômage technique et des retards de production

Faits sociaux : beaucoup de départs non remplacés, chômage partiel à répétition…

conseil-expertise

Recourir à un expert-comptable lors d’un droit d’alerte permet d’évaluer concrètement les difficultés et les mesures à prendre.

calendrier
FRÉQUENCE
Exceptionnelle
budget
FINANCEMENT
Cofinancement 80% employeur 20% CSE
sauf accord plus favorable ou dans certaines situations (nous consulter)
groupe
QUI ?
CSE, CSE Central

LES OBJECTIFS DE LA MISSION D’EXPERTISE

LORS DU DROIT D’ALERTE ÉCONOMIQUE
#OBJECTIF 1 • EN AMONT, JUGER SI LES FAITS SONT RÉELLEMENT PRÉCOCUPANTS

Fort de ses compétences économique et financière, l’expert-comptable est d’une grande aide pour vous guider dans vos craintes. Quels sont les faits que vous jugez préoccupants ? S’agit-il d’événement ou d’un fait isolé ?

#OBJECTIF 2 • PRÉPARER LA LISTE DES QUESTIONS À POSER À L’EMPLOYEUR

Si effectivement les faits dont vous avez connaissance sont de natures préoccupantes, l’expert-comptable est en mesure de vous aider à établir la liste des questions : faits, chiffres clés, arguments…

#OBJECTIF 3 • PENDANT LA PROCÉDURE, APPRÉCIER LA PERTINENCE DES EXPLICATIONS FOURNIES ET DÉTERMINER S’IL FAUT ALLER PLUS LOIN

L’employeur durant la première réunion de la procédure d’alerte doit apporter des réponses claires et précises aux élus. Seuls les élus prennent la décision de poursuivre ou pas la procédure et n’ont pas à se justifier auprès du Président.

#OBJECTIF 4 • ÉTABLIR UN RAPPORT POUR ANALYSER, FAIRE UN POINT PRÉCIS ET FORMULER DES PRÉCONISATIONS POUR REDRESSER LA SITUATION

L’expert-comptable travaille en étroite collaboration avec le CE/CSE pour établir un rapport précis sur la situation qui sera ensuite remis au Président et à l’organe d’administration.

Comment nommer l’expert-comptable du CSE dans le cadre d’une procédure du droit d’alerte ?

citation

À l’issue de cette réunion, les élus décident ou pas en fonction des réponses, s’il convient de poursuivre la procédure et dans ce cas ils passent à la désignation de l’expert-comptable (ce point ne devant pas être inscrit à l’ordre du jour puisque ce sera fonction des réponses de la Direction) qui devra établir et présenter son rapport lors d’une prochaine séance.
Conformément à l’article L. 2315-92 du Code du travail, désignation de l’expert-comptable pour assister le CSE de la société………. en vue de la rédaction d’un rapport dans le cadre de la procédure d’alerte du comité prévue à l’article L. 2312-63 du Code du travail.

Le vote des titulaires en réunion doit figurer au procès-verbal ainsi que la résolution suivante :
« Au cours de la réunion du comité du……, les élus ont demandé au Président des explications sur les faits de nature préoccupante pour l’entreprise, dans le cadre de l’article L. 2312-63 du code du travail.
Après avoir entendu ses réponses (ou en l’absence de réponse), le comité confirme que la situation économique de l’entreprise est préoccupante et décide de faire appel en application de l’article L. 2315-92 du Code du travail, au Cabinet CSE CONSULTANT pour l’assister dans le cadre de la procédure d’alerte du comité »

conseil-oeil
LE POINT DE VUE DE L’EXPERT

Le droit d’alerte n’est pas simple à mettre en œuvre, il ne faut agir ni trop précipitamment ni trop tardivement, et les élus craignent souvent d’accélérer une procédure de restructuration. Cette procédure ne doit pas être utilisée sans raison valable. Il est préférable d’être attentif lors des consultations annuelles et de se faire assister à ce moment-là. La mission de l’expert-comptable sera mieux vécue par la direction.

Être accompagné par CSE Consultant pour la consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise ?